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Question

aider moi a trouver 2 poésie du 19eme siècle SVP écrit par des auteurs différents et aussi SVP 2 composés entre le 15eme et le 17 ème SVP!!! c urgent !!!

1 Réponse

  • POEME DU 19e SIECLE:
    Demain, dès l'aube...Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
    Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

    Victor Hugo.

    Il pleure dans mon coeur
    Il pleure dans mon coeur
    Comme il pleut sur la ville ;
    Quelle est cette langueur
    Qui pénètre mon coeur ?

    Ô bruit doux de la pluie
    Par terre et sur les toits ! 
    Pour un coeur qui s'ennuie,
    Ô le chant de la pluie !

    Il pleure sans raison
    Dans ce coeur qui s'écoeure.
    Quoi ! nulle trahison ?...
    Ce deuil est sans raison.

    C'est bien la pire peine
    De ne savoir pourquoi
    Sans amour et sans haine
    Mon coeur a tant de peine !

    Paul Verlaine.

    POEME DU 16è SIECLE:

    Enfin ce Traître d'amour qui semblait désarmé

    Enfin ce traître Amour qui semblait désarmé
    Reprend force en mon coeur, et recouvre sa gloire,
    Je sens encore les feux dont je fus enflammé, 
    Et si j'ai triomphé c'est avant la victoire.

    Ce beau soleil d'Amour pour un temps obscurci,
    Que les dédains couvraient comme un épais nuage, 
    Rendant de ses rayons tout le ciel éclairci, 
    A chassé les brouillas qui me servaient d'ombrage.

    Maintenant il rayonne à plein dessus mon coeur,
    Ardent en son Midi d'une excessive flamme. 
    Amour aveugle enfant, de vaincu fait vainqueur,
    En est le Phaëton qui va brûlant mon âme.

    Elle pour amortir le feu de ses beaux yeux
    Qui la rendent d'Amour ardemment allumée, 
    Cherche à noyer son mal dans le fleuve oublieux,
    Mais son onde s'enfuit de mon âme enflammée.

    Toujours devant les yeux lui revient le penser
    Des beautés dont Amour rend sa force établie, 
    Soit veillant, soit dormant, j'y rêve sans cesser, 
    Et de les oublier seulement je m'oublie.

    Jacques DAVY DU PERRON (1555-1618).


    Au RoiNe vous pouvant donner ces ouvrages antiques
    Pour votre Saint-Germain ou pour Fontainebleau,
    Je vous les donne, Sire, en ce petit tableau
    Peint, le mieux que j'ai pu, de couleurs poétiques :

    Qui mis sous votre nom devant les yeux publiques,
    Si vous le daignez voir en son jour le plus beau,
    Se pourra bien vanter d'avoir hors du tombeau
    Tiré des vieux Romains les poudreuses reliques.

    Que vous puissent les dieux un jour donner tant d'heur,
    De rebâtir en France une telle grandeur
    Que je la voudrais bien peindre en votre langage :

    Et peut-être qu'alors votre grand Majesté,
    Repensant à mes vers, dirait qu'ils ont été
    De votre monarchie un bienheureux présage.

    Joachim du Bellay.

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